Ecurie du Fer à Cheval
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 Ecurie du Fer à Cheval  GAZETTE DU FER A CHEVAL ! 

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Kena
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Kena
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   Posté le 04-11-2005 à 18:08:39   Voir le profil de Kena (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Kena   

UNE VIE, CINQ FERS (titre a revoir donnez vos idées xD)

EPISODE PILOTE:

Bienvenue Chad !


Un soleil timide éclairait les champs de maïs et les prés de la contrée en ce matin d’octobre. Pas de vent, mais le froid enveloppait chaque brindille et chaque feuille jusqu’au plus profond d’elles. L’automne se goûtait à peine qu’un relent d’hiver se faisait sentir. Quelques moineaux chantaient pourtant, intrépides sous la pluie battante, laissant résonner leurs mélodies à travers les forêts, par-delà les montagnes, dans cette merveilleuse petite communauté : Le Fer à Cheval.
Ici, par tous les temps, par tous les vents, que les feuilles soient bleues ou la neige brûlante, l’atmosphère restait la même ; L’entrain et la bonne humeur avant tout ! Le petit peuple composé de propriétaires, employeurs et employés, vivait en harmonie dans cette immense écurie. Un monde à part, une île inconnue, un endroit où tout le monde avait besoin de tout le monde, un jardin d’Eden possédé de magnifiques chevaux. Et dans ce petit coin vivait…
« _BIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIILL ?! »
Au fond de la grange, étendue sur la paille sèche, un homme plus beau qu’Apollon, 1m90, 90 kilos, 30 cm ( XD ) brun à la barbe mal rasée… ouvrit les yeux.
« _BIII-IIIIIIIIIIIIIIIIILL !!! »
Il bondit hors de sa litière, se débarrassa des brins d’herbes attachés à son vêtement, attrapa son chapeau et courut du plus vite qu’il le put. Il traversa le bâtiment, parcourut la grande cour et franchit l’entrée de l’écurie en un éclair. Il ne sentait pas les dalles froides sous ses pieds, il n’entendait pas le vent siffler à son oreille, et il ne remarqua pas la silhouette à la porte assez vite. Les sens encore brouillés, il tomba alors sur elle, avant même d’avoir pu la reconnaître.
« _Kofkof !
Oh non ! pensa-t-il exaspéré.
_Bill… Tu m’écrase….
_Ma chérie ! Mille pardon !!
Bill se trouva totalement confus ; il venait de passer la nuit dans la paille et voilà maintenant qu’il renversait sa patronne sur le sol de la sellerie après une brusque collision.
_Kofkofkof c’est rien, une ou deux côtes cassées… Je t’ai réveillé mon chou ?, lui demanda-t-elle avec un sourire espiègle.
Il lui tendit la main pour la relevée et lui rendit un sourire timide. Les paleuhfreuhniers ne devaient pas dormir dans la paille, combien de fois lui avait-elle déjà dit ? Des lits sont préparés à leurs effets, beaucoup plus confortables, la paille est réservée aux petits sauvages. Le clin d’œil qu’elle donnait après ce discours semblait autant préciser que c’était un conseil plutôt qu’une règle, et autant souligner le pluriel de « petits sauvages » . Mais il n’aimait pas agir contre les avis de Kena.
_Nuit difficile, je suis dés…
_Chut !, l’interrompit-elle. Je sais.
Elle sourit
_La prochaine fois, je vais apprendre à mes chers élèves qu’il ne faut pas courir dans les couloirs.
Elle élargit son sourire et se retourna vers les selles.
_Si je t’ai appelé c’est parce que… Tu sais pas où est le licol de Donald ? Une heure que je cherche, j’ai tourné et retourné chaque portion de cette pièce, rien !
Et en effet, Bill constata les dégâts qu’il n’avait pas encore remarqués… La sellerie était sens dessus dessous. Des couvertures gisaient sur le sol, recouvertes de sangles et mords en tous genres, et des selles, des brides, des seaux de fers étaient entièrement emmêlés les uns aux autres. Les paleuhfreuhniers allaient avoir de quoi occuper leur matinée !
_Pourtant quand je l’ai rentré hier j’ai remis le licol à sa place…, répondit Bill en se reconcentrant sur la question. Je vais demander aux autres gars s’ils l’ont vu, et jeter un œil vers son box. Mais quand même, je suis sûr de l’avoir remis là !
_Hihi ! J’te fais confiance. Peut-être que quelqu’un d’autre s’est mal réveillé ce matin. Bon, je vais mener mon troupeau au pré, te surmène pas trop mon chou. »
Elle lui donna une tape sur la fesse et se glissa dans le couloir encore sombre plus agilement qu’un chat. Bill s’étira un bon coup, se frotta les yeux, et sortit de la pièce à la recherche de son équipe. Sept heures du mat’…

¤ * ¤ * ¤


Non loin de là, une tête blonde immergea de la paille. C’était Jeff, qui s’était lui aussi endormi dans l’écurie après une nuit agitée. Après un bâillement de lion et un étirement soigné, il se leva, secoua sa crinière et bondit hors du vieux box à la recherche d’un petit déjeuné. Le soleil commençait à adoucir la température sur le petit village, quelques rayons accusateurs tombant sur des volets encore clos. Et, dans le silence matinal, un cri suraigu retentit.
« _Qu’est-ce que c’est ?? »
Bill venait d’entrer dans la salle à manger et échangeait un regard interrogateur avec Jeff. Puis un chaos infernal retentit dans les escaliers et une dizaine de filles apparurent, à demi ensommeillées, encore habillées de pyjama, les cheveux en bataille et des marques de draps sur le visage. Elles criaient toutes et personne ne put démêler ce qu’il venait de se passer jusqu’à ce qu’une hausse un peu plus la voix :
« _Un raaaaat !! C’était un rat !! Mort, en morceaux dans la chambre ! c’est horriiiiible !! »
Le volume baissa un peu, et cette fois une autre prit la parole :
« _Arkath ! C’est ton chat j’en suis sûre !! Tu pourrais pas le surveiller non ?!
_Et pourquoi mon chat ? Il a plus peur des rats que toi ! Je ne suis pas responsable de ce… Hi hi ce joli champ de bataille.
_Et en plus ça t’amuse ?
_Mais enfin de quoi vous parlez ? s’exclama Lorenzo qui, ayant sursauté en entendant le cri, s’était éclaboussé de café. Un champ de bataille de rats ?
A ce moment, un rire allègre s’échappa de l’assemblée et les filles s’écartèrent pour laisser apparaître Jen, à genoux par terre, écroulée de rire et tapant du poing sur le carrelage. Elle se roula sur le côté et essuya deux larmes coulant sur ses joues, plus rouge qu’une pivoine.
_Hi hi hi hi hi ha, ha ha ha ha ha ha, ha ha kof kof !
Sassou se précipita pour la redressée quand elle commença à s’étouffer.
_Eh ben… murmura Jeff halluciné.
_Allez chercher Drew ! hurla Kalinka. Etat d’urgence, articula-t-elle en essayant de retenir un éclat de rire.
Chachou fit alors son entrée, les pieds dans ses chaussons lapins roses et les yeux embués de sommeil. Elle bailla, les mains dans les poches, et ronchonna :
_i s’passe ‘ci ?
Jen se calma petit à petit et Guimauve lui sauta dessus pour l’interroger :
_Alors ?? Des aveux à faire ? T’as un chat toi ??
_Hi hi hi, doucement, hi hi ! Vous auriez vu vos têtes, ha ha, j’ai loupé la photo ! C’est pas un cadavre dans la chambre, c’est moi hi hi. C’était une farce !
Ce semblait être d’un même poumon que toute la foule inspira pour hurler :
_JEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEN !!!
Elle gloussa une dernière fois avant de comprendre ce qui allait lui arriver, puis devint toute pâle. Le cercle de ferachevalois se resserra autour d’elle, lentement, dans un silence de plomb… Des visages menaçant, des rictus pétrifiant, des yeux luisant de sauvagerie. Elle sentait venir un mauvais quart d’heure, le cœur battant à tout rompre, quand elle fut prise d’un sursaut de terreur, se leva d’un bond et couru en hurlant jusqu’aux escaliers où elle disparut, poursuivie par une vingtaine de personnes.
Dans la salle le soleil était revenu, une lumière plus chaleureuse éclairant le bois, la porcelaine et les visages sereins des gens restant.
_Bill, puisque t’es debout, tu peux me rapporter du café s’il te plait, demande Lorenzo en épongeant son jean. »
Fran se précipita à son secours, soudain bien réveillée, et Bill refit du café.

* ¤ * ¤ *



Un peu plus d’une heure plus tard, chaque ferechevalois était au travail. Des paleuhfreuhniers finissaient de faire les boxes, des filles organisaient un mini concours de beauté dans l’écurie, d’autres échauffaient leurs chevaux dans la carrières, et les dernières traînaient entre les deux pour profiter d’instants de glandouille. Jen cherchait son nouveau paleuhfreuhnier partout, le visage recouvert de peintures tribales au rouge à lèvre et une coiffure tout à fait moderne emmêlant ses cheveux dans une culotte à pois (le sal quart d’heure passé, restait le gage pour la journée ).
Le sable craquelait sous les sabots de Briska, au trot dans une cadence parfaite. Delila plaça ses aides et la jument prit un galop souple sur un cercle. Soudain plus personne ne put détacher ses yeux de sa robe chatoyante. Une foulée, deux foulées… Elle prit son appel et survola une barre avec aisance. Delila lui fit faire une transition au trot pour une volte, puis reprit le galop et enchaîna trois obstacles. La jument ne démontrait aucune trace d’effort, confiante, à l’écoute, heureuse. La cavalière continua le parcours et l’amena sur un dernier oxer. Elles le franchirent avec un plaisir non dissimulé puis Delila se pencha sur l’encolure de sa monture pour lui murmurer des mots doux, tandis que les spectateurs applaudissaient ravis. Elles sortirent toutes les deux aux anges.
Pendant ce temps là, Kena qui cherchait toujours son licol, en cuir avec une plaque gravée au nom de Donald , retournait une fois de plus la sellerie.
« _Pas dans le coffre… Pas sous les brides… Pff mais qu’est-ce que j’en ai encore fait ? »
Elle se laissa tomber sur sa selle américaine et tenta de se remémorer la dernière fois qu’elle l’avait pris. A ce moment un jeune garçon poussa la porte de la pièce et entra, l’air un peu déboussolé. Kena le regarda attentivement (huhu) avant de lui faire remarquer sa présence, mais ses yeux tombèrent alors sur un licol en cuir avec une plaque, qu’il tenait dans sa main.
« _Tu l’as retrouvé !
Elle s’était levée d’un bond et se jetait sur lui, encore plus déboussolé.
_Par… Pardon ?
_Merci merci merci !! C’est mon licol ! Je le cherche depuis six heures et demi du mat’ !
_Ton licol ? Ah… euh désolé je savais pas…
_Mais, où tu l’as trouvé ?
_Ben ici, à six heures… je devais m’occuper d’un cheval de Jen et c’est le premier qui m’est tombé sous la main… Je savais pas qu’il était à toi
_Oh, alors c’est toi le petit voleur !
Il eu un sursaut devant l’expression de Kena, mais elle lui décrocha un sourire enchanté.
_Hihi, pour la prochaine fois, regarde, les licols de Jen sont là .
Elle lui présenta le coin du doigt, puis prit son licol et tapota son doigt sur la plaque.
_Là, tu vois, c’est celui de Donald (mon cheval mais t’es pas censé le savoir), c’est écrit. Au fait qui es-tu ?
_Euh, Chad, répondit-il en lui présentant sa main, tout sourire.
_Kena ! Bienvenue parmi nous !!
Elle serra sa main et lui fit un clin d’œil avant de courir à la recherche de Jen…


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LRDFAC: Elles dégainent leur string plus vite que leur ombre
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